Les candidatures. Pourquoi la France et l’Italie ?
L’accessibilité du pays.
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Dans un premier temps, la France est le pays qui possède le plus d’aéroport avec près de 160 dont 84 en France métropolitaine. L’accessibilité est très facile pour les étrangers, de plus des aéroports internationaux sont implantés sur le territoire français. Le deuxième atout concernant l’accessibilité du pays se trouve avec le grand réseau ferroviaire et le développement des lignes de TGV.
Les trains sont rapides et donnent la possibilité de rejoindre Paris depuis des grandes villes comme Bruxelles et Londres en seulement quelques heures. Le troisième atout français est au niveau des autoroutes, on trouve 78.000 km d’autoroutes en Europe, la France est 3eme au classement avec un peu plus de 12 000 km.
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Les infrastructures.
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Depuis de nombreuses années, les infrastructures se sont développées pour accueillir un grand nombre de personne. Le pays de l’hexagone possède plus de 30 stades de 20 000 places et certain qui dépasse les 40 000 places comme le Parc des Princes à Paris, le Vélodrome à Marseille et le Matmut Atlantique.
La dernière organisation de l’EURO 2016 a permis de moderniser les stades et de les doter des dernières technologies pour permettre un confort optimal. Les gymnases, les arénas, les palais d’expositions ou encore les salles de concert peuvent également organiser des évènements, La Défense Arena à Paris est la deuxième salle multimodale et couverte, un argument de taille face au concurrent.
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L’enthousiasme français, un acteur à ne pas négliger.
La France a la capacité de créer un enthousiasme et de mobiliser le public autour des événements. Le facteur de cohésion français existe et les bénévoles ne manquent pas à l’appel pour aider à la participation, 2000 bénévoles en 2017 pour le mondial du handball et 3000 pour l’Euro 2016. Les événements deviennent des manifestations populaires, des écrans géants sont installés dans les grandes villes afin de permettre de réunir le plus grand nombre de personne.
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Les raisons pour lesquelles Paris a été choisie.
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Une relation « Je t’aime, moi non plus » entre la France et les Jeux Olympiques, plusieurs refus pour Paris 2008, Paris 2012 et Annecy 2018 mais cette fois-ci c’est la bonne !
La majorité des infrastructures existent déjà ce qui permet de ne pas engendrer des couts dans la création des édifices contrairement aux autres villes. Lors des JO à Rio et Pekin les budgets ont dépassés les limites qui n’étaient pas prévues et certaines infrastructures ne sont plus du tout utilisé et s’écroulent, un investissement énorme pour une courte période…
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La ville de Paris souhaite organiser des JO en respectant les accords de Paris sur le climat en réduisant les émissions de gaz à effet serre émis par les transports et les constructions.
Paris souhaite également de donner une dimension sociale comme c’est souvent le cas en France, en proposant d’engager des personnes sans emploi et de créer des centres sportifs et éducatif pour les jeunes en difficulté. La note symbolique rentre dans la danse car en 2024 cela fera 100 ans que la ville de Paris a organisé les JO 1924.
La France.
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La France est un pays très polyvalent doté d’infrastructures, transports, un patrimoine, du savoir-faire et d’expérience qui permettent d’accueillir les plus grands événements internationaux.
Que ce soit dans le monde diplomate avec l’organisation de la COP 21 en 2015 ou dans le sport avec l’organisation de l’EURO 2016 et le Handball masculin de 2017, la France ne déçoit jamais.
C’est une terre d’accueil qui n’est pas choisi par hasard car la concurrence au niveau des candidatures est très rude et se fait sur la base de critères nombreux et stricts.
Une victoire de l’esprit d’équipe italien !
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La collaboration de tous les membres du comité malgré leurs idées différentes a permis à Milan de décrocher cette place pour organiser les JO D’hiver en 2026. Giovanni Malago, patron de la candidature, président du Comité olympique italien et devenu récemment membre du CIO et du Comité d'organisation. « +Rêver ensemble+, tel est notre slogan, et ce n'est pas seulement le rêve de deux villes mais de tout un pays".
Les installations étaient déjà prêtes en 2019 ce qui permet de prendre le large sur les adversaires. Que ce soit économiquement et politiquement le pays transalpin a fait une l’union sacrée, une union avec le maire de Milan Giuseppe Sala (centre-gauche), le gouverneur de Lombardie (centre-droit) et le gouverneur de Vénétie Luca Zaia (centre-droit).
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La richesse et les infrastructures.
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Deux régions des plus riches d’Italie pour organiser cet événement avec la Lombardie et la Vénétie qui peuvent s’appuyer sur des sites emblématiques de Cortina (hôte en 1956), Bormio et Anterselva. La cérémonie d’ouverture aura lieu dans le stade mythique de San Siro le 6 février 2026, 14 sites olympiques entre Milan, Valtellina, Cortina et Val di Fiemme et la cérémonie de clôture à l'Arena di Verona le 22 février.
La nouvelle salle de sport Palaitalia accueillera le hockey, le Mediolanum sera rénové et accueillera le patinage artistique, et le Palasharp. Autour seront construites des installations pour les athlètes et les journalistes dans l’ancienne gare de tirage La Romana.
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Le coté symbolique :
Comme pour la France, le cota symbolique est présent en Italie car les JO 2026 auront lieu 20 ans après ceux de Turin en 2006. Après une candidature avortée pour les JO 2024 à Rome, l’Italie a enfin ses jeux à la maison et souhaite réaliser un grand coup comme la déclaration de Giuseppe Conte lors de la dernière présentation des candidatures : Si l'Italie est choisie, dès ce soir, nous nous mettrons au travail pour que nos Jeux laissent une marque dans l'histoire". L’occasion de mettre en œuvre ces belles paroles devant les yeux du monde entier.
La concurrence :
Le principal concurrent était la suède avec la ville de Stockholm mais le facteur politique a défavorisé leur candidature. Sur le point financier l’administration n’était pas prête à dépenser de l’argent ou à en perdre dû à des problèmes éventuels. De plus, les habitants n’étaient pas favorables avec seulement 55% de la population pour alors que les Italiens étaient favorables à l’évènement avec un pourcentage de 80%. Les athlètes préféraient Milano-Cortina comme la skieuse olympique italienne Sofia Goggia, la championne olympique de snowboard Michela Moioli et la patineuse sur courte piste Arianna Fontana.
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Une proposition de budget qui a séduit le CIO.
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Un budget de 1,3 milliard pour la gestion, 900 millions financé par le CIO et le reste par les régions, les municipalités et des parrainages privés. 340 millions supplémentaires pour les travaux d'infrastructure, les routes et le raccordement et une estimation des recettes des billets à 234 millions et des retombés économiques d’environ 5 milliards jusqu’en 2026 pour le territoire. Des arguments à ne pas négliger par le CIO et pour une fois le dossier italien a séduit les autres pays sur le côté financier.
L'Italie
La troisième édition italienne des Jeux olympiques d'hiver, après ceux de Turin 2006, de Cortina d'Ampezzo en 1956, aura lieu du 6 au 22 février 2026.
Les Jeux d'hiver 2026 seront les plus durables et les plus mémorables de tous les temps, en respectant la norme ISO 20121 et permettra de changer la vie des générations futures.
