Les retombés pour les villes hotes
Les collectivités et les villes hôtes
Paris ne sera pas la seule ville hôte des Jeux Olympique mais 63 collectivités qui auront la charge de recevoir les athlètes, encadrements, spectateurs et des journalistes et sept villes hôtes pour accueillir les tournois de football.
Au total, plus de sept villes, ou sept stades, ont été désignées par le COJO (Comité d'organisation des Jeux Olympiques) Paris 2024.
Bordeaux et son Matmut Atlantique, Lyon et le stade Groupama, Nice et l'Allianz Riviera, Saint-Etienne et Geoffroy Guichard, Nantes et La Beaujoire, Lille et le stade Pierre-Molois, et enfin Marseille et le Vélodrome. Le Parc des Princes de la Porte d'Auteuil à Paris fait partie de la liste. Les seules villes non contrôlées par les autorités : Toulouse, la ville rose qui ne participe jamais aux JO, et son stade.
En postulant pour devenir Terre de Jeux 2024, les collectivités locales partagent l'ambition de faire entrer plus de sport dans la vie de leurs habitants, en s'inscrivant dans des modalités de co-construction avec les acteurs locaux, notamment le mouvement sportif.
Pour Tony Estanguet, Président de Paris 2024, la décision "est le résultat d'un processus de sélection de plusieurs mois. Il est important de choisir une ville qui a une vraie culture sportive et footballistique et qui soit capable d'organiser de grands événements" .
L’exemple Versailles :
Les épreuves olympiques et paralympiques d'équitation et de pentathlon moderne se déroulent sur le domaine du château de Versailles dans un cadre magnifique. L’occasion d’exposer au monde entier la beauté d’un domaine, des châteaux et de valoriser la ville. En plus de célébrer les Jeux Olympiques de 2022, c’est une opportunité de connecter et de mélanger le sport et la culture et de faire partie d'un processus similaire à Versailles. La Ville de Versailles souhaite valoriser cet aspect à travers une Biennale, qui porte sur le développement durable, qui est également un axe important du projet Paris 2024.
Les avantages d’accueillir les Jeux olympiques
L’accueil des Jeux olympiques permet d’obtenir des emplois temporaires et des améliorations des infrastructures qui pourront servir après les Jeux olympiques. La ville de Pékin a dépensé plus de 22,5 milliards de dollars pour la construction de routes, d'aéroports, de métros et de voies ferrées, et près de 11,25 milliards de dollars pour l'assainissement de l'environnement.
Les milliers de sponsors, médias, athlètes et spectateurs se rendent généralement dans la ville hôte six mois avant et après les Jeux olympiques pour générer des revenus supplémentaires.
Afin de rendre les marchés des Jeux plus accessibles aux petites structures, des dispositifs innovants ont été mis à disposition ainsi que des outils de référencement, d’informations et de conseil gratuit. Plus de deux tiers des marches de PARIS 2024 ont été attribués à des TPE-PME.
Ce sont également des jeux moteur pour la création d’emploi, la charte sociale PARIS 2024 prévoit de créer un événement économiquement et socialement responsable afin de favoriser l’insertion des personnes en difficulté, éloigné de l’emploi ou situation de handicap. Une agence virtuelle a été crée afin de proposer des offres d’emploi et des formations, elle existera encore après les Jeux et sera liés aux autres grands événements sportifs en France.
En novembre 2024, lorsque les JO seront terminés, les bâtiments seront rénovés le bâtiment., cela prendra 4 à 6 mois. Le quartier comptera à terme 2 200 maisons uni familiales, 9 000 maisons uni familiales, 120 000 m² de bureaux, 3 200 m² de commerces, 3 hectares de parc paysager, 7 hectares d'espaces verts et un gymnase réaménagé. L'objectif est de laisser un héritage du village olympique et redynamiser le territoire.
Un accès privilégié pour les villes :
Les territoires pourront utiliser des outils permettant de relayer l'actualité de l'événement et une aide pour préparer les temps fort de l'année, le droit d'utiliser les films, les documents et les outils pédagogique et un accès aux bonnes pratiques des réseaux d'informations comme des pré-inscriptions aux événements.
Les villes seront référencé dans un catalogue des Jeux de Tokyo, aux 206 Comités Nationaux Olympiques et 184 Comités Nationaux Paralympiques. Une opportunité pour obtenir un rayonnement médiatique.
Les jeux d’hiver auront lieu à Milan, Cortina, Verona, Val di Fiemme, Valtellina et Anterselva. Les athlètes pourront retrouver des endroits qu'ils connaissent déjà. Bien sûr, le Stilfserjochbahn de Bormio, le stade de biathlon d'Antholz et Giuseppe Dar Ben Schanze participent également au programme. Et si quelque chose mérite une cure de jouvence pour cette foule nombreuse, seuls deux sites seront construits pour commémorer l'occasion.
L'Arena Paraitalia, un site de hockey sur glace, et le village olympique de Milan ont ensuite été transformés en ville universitaire.
Un spectaculaire paysage urbain et montagneux de 22 000 km2 accueillera les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de Milan Cortina 2026, Milan accueillant la compétition au Para-Italia Santa Giulia, au stade de hockey et au Forum Assago. Cortina d'Ampezzo accueillera des compétitions à l'Olympia delle Tofane, au centre de glisse et au stade olympique de glace. Les montagnes de Livigno et Bormio seront les vedettes de la compétition en Valteline. La région autonome de Bosen accueille le biathlon avec Antholz/Antholz. Dans la Région autonome de Trente, les centres des Jeux d'hiver sont situés dans le Val di Fiemme, avec Predazzo et Tezero, et dans la vallée de Bazerga di Piné.
La modernisation du territoire.
Dans le nord de l'Italie, les Jeux olympiques et paralympiques de 2026 conduiront à la mise en place de mesures importantes dans le secteur des transports, tant sur les réseaux routiers, autoroutiers que ferroviaires. Le gouvernement italien a récemment augmenté sa contribution à la modernisation des infrastructures à 1,9 Md€ (grâce à une rallonge budgétaire de 400 M€ accordée début août). Les objectifs de ces mesures sont d'améliorer l'accès aux zones montagneuses en réduisant les temps de déplacement et en modernisant les services.
À la suite d'une consultation avec les autorités compétentes au cours des deux dernières années, les participants au projet se sont engagés à investir un total de plus de 80 millions d'euros pour l'agrandissement et le remplacement des passages à niveau de 2023 à 2026. Plus précisément, 66 millions d'euros de l'Italie, 2 millions d'euros de la région de Lombardie et de la province de Sondrio. La société Rete Ferroviaria Italiana SpA (RFI) a pleinement conscience d'avoir accepté un coût de 670 000 € par passage à niveau déporté.
Un objectif numérique.
Les Jeux d'hiver italiens de 2026 devraient être les plus connectés numériquement de tous les temps, en adoptant une stratégie focalisée sur les personnes afin d'impliquer l'Italie et le monde entier sur toutes les plateformes disponibles. D'un point de vue économique et financier, l'objectif est de financer la partie sportive des Jeux exclusivement avec des capitaux privés, de construire deséquipements et des structures d'accueil qui assurent un héritage positif et durable.